Grandes Lanches, sommet sud / Couloir Ouest

 

Vu du sommet de Comberousse lors d'un but le 26 mars 2005 ().

On remonte quasiment la même équipe de buteur, à quelques jours près et 2 ans plus tard ...

pour ce couloir le plus long de Belledonne dans ce niveau de difficulté.

   

Il a neigé pendant deux jours, une demi journée de créneau de beau temps annoncée, juste ce qu'il faut pour ce couloir...

   
Dans le 1/3 inférieur, ça brasse, pas l'habitude cette année de neige transfo !
   
On prends un peu de la hauteur, la neige promet une bonne descente.
   
Dans le goulet inférieur, c'est étroit.
   
A mi couloir, la vue se dégage.
   
Au fond, on devine la Chartreuse qui comme on pourrait (presque !) le croire, a revêtu son manteau blanc, pourtant on est pas le 1° avril ?

Cette année, elle sera restée très sèche, quasiment que Chamechaude était skiable, pourtant c'est réputé pour être un massif bien arrosé...

Triste planète !

   
Dans le tiers final, pour la continuité de la pente, nous prenons le couloir de droite qui mène directement au sommet du sommet Sud des Grandes Lanches (contrairement au toponeige qui indique le col des Grandes Lanches).
   
C'est partit pour 650m de pente...
   
Précautions de rigueur quand même, pour ne pas finir tous en bas plus tôt que prévu...
   
Une sympathique ambiance.
   
Milieu du couloir.
 
Tout bon !
   
Face à la Montagne de l'Oule et le passage de Tigneux.
   
Nico maîtrise la descente avec ses fats.
   
Bonnes Conditions de remplissage et de neige, un régal.
   
Le goulet du bas. Certains déchaussent (préférable !), moi j'ai fais un tout droit, mais sécurisé par une réception dans une grosse poudreuse.
   
Puis dans le tiers inférieur c'est l'orgie, le mètre de poudre qui nous avait donné du fil à retordre à la montée devient un vrai bonheur comme par magie.
   
Photo du toponeige "sous l'oeil du refuge de l'Oule"
   
Les nuages arrivent, la mission est remplie...
 
J'y avais déjà buté en 2005, pour cause de neige dure et de boules dans le tiers inférieur (but bien rattrapé par un joli circuit).

Aujourd'hui, je suis content d'y avoir renoncé et avoir su attendre des bonnes conditions pour profiter pleinement de cette descente, bien plus agréable en poudreuse.

Pour trouver des conditions optimum, pas facile : trop tôt, le couloir n'est pas assez rempli, trop tard, les rives purgent et goulottent le couloir.

L'idéal étant une bonne chute de neige à partir de mi mars avec un temps froid ; on se méfiera tout de même des purges provenant des rives.

Autre indication : "si y'a des boules en bas, casses toi !"

 

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